thermo Les vendanges, Chigny 2002 thermo logo

bouton La cueillette est effectuée par des vendangeurs regroupés en équipe ou "hordon". Ces derniers cueillent avec un sécateur les grappes de chaque rang de vigne, deux par deux, de part et d'autre du rang. Ils recueillent ces grappes dans des petits paniers de cinq à huit kilogrammes. Ensuite "les porteurs" emportent ces paniers remplis au bout du rang et versent délicatement les grappes dans les caques (caisses).
Ces caisses sont percées de trous afin de favoriser l'aération des raisins et éviter l'échauffement des baies. Cela favorise par ailleurs l'évacuation d'eaux de pluies éventuelles.
Sitôt cueillies, les grappes de raisin sont acheminées vers la coopérative (ou le pressoir du viticulteur)
Equipe de vendangeurs.
Equipe de vendangeurs.

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Pesée, prise d'alcool.....
Pesée, prise d'alcool.....

Cette année, deux série de photos vous sont proposées :

fleche gauche A gauche, les photos de la coopérative.

A droite, viticulteur indépendant fleche droite
possédant un pressoir.
M. Janisson

.....et mise en attente
.....et mise en attente
Arrivée des caisses d'environ 50 kg chacune, provenant des différentes exploitation. Celles-ci sont installées a raison de 12 caisses par palettes à l'aide d'élévateurs.
Mesure électronique
Mesure électronique
bouton Ensuite, chaque caisse est pesée puis on lui donne un numéro de lot et quel est le type de raisin (pinot noir, pinot meunier ou chardonnay) et on mesure le degré d'alcool avec un colibri pour la coopérative ou un réfractomètre (photo de droite).
Le degré d'alcool est directement lisible sur l'appareil.
Mesure à "l'oeil"
Mesure à "l'oeil"
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Même geste en coopérative.....
Même geste en coopérative.....
bouton Les caisses sont ensuite montées par un autre élévateur au premier étage ou une équipe va déverser le raisin dans les pressoirs.
La coopérative de Chigny en possède six de 8000kg chacun.
Le raisin y est pressuré, cru par cru, cépage par cépage, et n'attend jamais plus de six à huit heures, de jour comme de nuit.
L'objectif du pressurage est d'extraire le jus du raisin.
Les grappes, très fragiles, doivent être manipulées avec beaucoup de délicatesse.
.....ou chez le viticulteur
.....ou chez le viticulteur
caisse .Le tout premier jus (ou "autopressurage") résulte du pressurage naturel des raisins entre eux, lors du chargement. Il est souvent éliminé lorsqu'il entraîne avec lui des impuretés ou du jus oxydé au contact des manipulations du raisin depuis sa cueillette.
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1er jus ou "cuvée"
1er jus ou "cuvée"

bouton Le premier jus (ou "cuvée") est obtenu par trois presses successives et discontinues.
Deux nouvelles presses (ou "retrousses") permettent d'obtenir la quantité complémentaire de jus qui constitue les tailles.
Après ces trois presses, on effectue une troisième retrousse et l'on extrait alors un troisième jus (ou "rebêche").
Ce cycle peut comprendre 2 ou 3 presses suivant les raisins.

Chaque marc prend environ 4 heures.
Autopressurage
Autopressurage
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La nouvelle cuverie
La nouvelle cuverie
bouton Après son passage dans les belons (cuves situées sous les pressoirs) et suivant le type de raisin pressé, ce jus est envoyé à travers des tuyaux dans des autres cuves dites de "débourbage" ou vers les toutes nouvelles cuves inox spécialement conçues pour récolter le jus de raisin exclusivement des coteaux de Chigny . Là, il repose entre 12 et 24 heures avant le débourbage afin que toutes les matières étrangères en suspension se déposent. On peut voir la clarté du jus à travers des tuyaux fixés le long de ces cuves.
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P
lus le temps passe et plus le jus s'éclairci, jusqu'à devenir pratiquement transparent.

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endant la fermentation le moût ira dans des cuves thermo-régulées.
grappe
Les aignes
Les aignes
bouton Enfin, le résidu du pressurage, les pellicules, rafles et pépins, appelés "aignes", sont distillées, après fermentation, pour obtenir le marc de Champagne.
Les caisses lavées par une machine repartent dans les vignes.

Lavage des caisses
Lavage des caisses

Un autre type de pressoir traditionnel.
Hydraulique à eau.
Construit en 1906, ce pressoir continue de fonctionner. Les différentes retrousses se font avec des bêches. Une pression d'environ 100 bars est nécessaire pour écraser le raisin.

Pressoir de 1906
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