Dimanche 
        8 mai 2005, soixantième anniversaire de la Libération, 
        la Commune de Chigny les Roses a prévu, comme 
        tous les ans de rendre hommage aux soldats disparus lors de la dernière 
        guerre mondiale. 
        Le rassemblement est fixé 
        à 11 heures 30, place Pommery. Les Officiels, les Anciens Combattants, 
        les Sapeurs Pompiers, les Enseignants ainsi que les enfants et tous les 
        Chignotins sont invités à cette manifestation. 
        Après le dépôt de gerbe 
        au Monument aux Morts, la lecture du discours Officiel de M. leSecrétaire 
        d'état est faite par M le Maire salle du conseil. 
        Cette commémoration se termine par 
        le verre de l’amitié. 
       
  | 
      | 
     
        Dépôt de Gerbe 
        au Monument aux Morts | 
  
   
     A 
      tous les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale et à toutes les 
      victimes de cette tragédie sans pareille, la Nation rend aujourd'hui 
      un hommage solennel.  
      A nos compatriotes et à leurs frères d'armes, Français 
      libres qui n'ont jamais cessé le combat, Résistants de l'intérieur 
      ayant héroïquement rejoint la lutte, soldats de l'Armée 
      d'Afrique couverts de gloire, combattants rassemblés pour libérer 
      notre terre opprimée et poursuivre le combat au-delà du Rhin 
      et des Alpes, à tous, nous exprimons notre gratitude et notre admiration. | 
  
   
     
        Lecture du Discours, Salle 
        du Conseil Municipal | 
      | 
     A 
      la suite du Général de Gaulle, ils ont relevé 
      notre honneur et permis à la France d'être à la table 
      des vainqueurs. Leur épopée est entrée pour toujours 
      dans l'Histoire. 
      A nos alliés américains, britanniques, russes, aux soldats 
      des pays du Commonwealth et de tant d'autres nations d'Europe et du monde, 
      nous renouvelons l'expression de notre indéfectible reconnaissance. 
      Nous sommes conscients des sacrifices immenses qu'ils ont consentis.  | 
  
   
    |   Nous ne les 
        oublierons jamais. Ensemble, au prix d'infinies souffrances, ils sont 
        sortis victorieux du combat décisif pour la liberté, pour 
        l'honneur, pour la dignité des hommes.  
        Le 8 mai 1945, quand les combats cessèrent, notre continent était 
        exsangue. Le temps n'efface pas le malheur des veuves et des orphelins 
        de guerre, des victimes civiles, de celles de l'annexion, des victimes 
        de la déportation, de l'extermination, des massacres et des crimes 
        du nazisme. Nous n'oublions pas que, dans le Pacifique, la guerre se poursuivit 
        encore plusieurs mois avec son cortège de souffrances.  
        Le 8 mai 1945, prenait fin la captivité imposée aux combattants 
        de 1940. Après s'être courageusement battus, ils ont subi 
        une longue et cruelle peine. Pour ceux qui n'avaient pu échapper 
        au service du travail obligatoire, s'achevait une injuste épreuve. 
        Pour toutes celles et tous ceux .dont la guerre avait bouleversé 
        la vie, pouvait renaître l'espoir.  
        Le 8 mai 1945, ruines et cendres, deuils et blessures, joie et liesse 
        populaire se mêlaient. Ils devinrent, peu à peu, le terreau 
        de temps nouveau. L'Europe, meurtrie, s'engagea sur la voie d'une paix 
        durable. Peu à peu, se bâtit une Union dont le destin est 
        désormais entre nos mains.  
        En ce jour où nous célébrons le soixantième 
        anniversaire de cette date emblématique, nous mesurons combien 
        la mémoire du passé éclaire l'avenir. 
      Hamlaoui MEKACHERA  |